La BPF à l’honneur dans Paperjam ! 

La Business Partnership Facility (BPF) permet d’initier des partenariats durables entre entreprises du Nord et entités du Sud autour de projets commerciaux répondant à des défis de développement. Découvrez comment ce cofinancement (max. 200.000 EUR) stimule l’innovation et l’impact sociétal dans les projets soutenus.

Votre entreprise possède un savoir-faire ou une technologie dont pourrait bénéficier le plus grand nombre? Elle cherche à tester ou proposer sa solution sur de nouveaux marchés? La Business Partnership Facility (BPF) lui apporte le coup de pouce nécessaire pour développer des projets à l’international tout en renforçant l’impact social de vos activités. 

Convaincue du rôle central du secteur privé pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) définis par l’Organisation des Nations Unies, la Coopération luxembourgeoise a lancé la BPF en 2016. 41 projets de partenariat ont déjà été soutenus dans plus de 20 pays. Dans le cadre de sa onzième édition, un nouvel appel à projets est aujourd’hui ouvert.  

S’appuyer sur la capacité d’innovation des entreprises luxembourgeoises  

Porteuses d’innovations, les entreprises luxembourgeoises et européennes peuvent percevoir un cofinancement allant jusqu’à 200.000EUR. Ce dernier est destiné à soutenir un projet avec un partenaire (entreprise, ONG, entité publique, etc.) établi dans un pays en développement. L’objectif est clair: faire bénéficier les partenaires locaux des innovations «Made in Luxembourg». 

Développer des partenariats économiques au service d’enjeux sociétaux majeurs – exemple au Ghana: favoriser la création de valeur localement par l’upcycling des résidus de cacao

Les projets soutenus doivent également contribuer à des enjeux sociétaux majeurs pour le développement des pays partenaires: sécurité alimentaire, changement climatique, travail décent, croissance économique, etc. 

Exemple au Ghana: pour y faire face à la croissance de la population, les besoins de logement sont exponentiels. En parallèle, environ 70% des matériaux de construction sont importés, générant de nombreux défis. Partant de ce constat, le cabinet d’architectes luxembourgeois COCA, reconnu pour son engagement en faveur de la durabilité, a exploré une alternative locale: valoriser les résidus, très nombreux, de la production du cacao, pour en faire des matériaux de construction.  

S’alliant avec la fondation néerlandaise Material Innovation Center (MIC), et un partenaire local qui fédère les intervenants sur le terrain (Global Bamboo Product Ltd), COCA a sollicité la BPF pour une étude de faisabilité.  

Comme l’indique Carine Oberweis (COCA): «Face à la crise du secteur de la construction en Europe, ce projet de recherche appliquée nous a ouvert des perspectives: mettre notre savoir-faire au service d’un projet qui aura un impact durable pour les populations ouest-africaines.» Grâce à la BPF, des prototypes de planche ont été développés. Ils sont aujourd’hui en phase de test au Ghana. Le groupement réfléchit déjà aux prochaines étapes en vue de la commercialisation. «Sans le soutien initial de la BPF, nous n’aurions pas eu les moyens de nous lancer dans ce projet».  

Soumettez votre projet avant le 30 avril 

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 30 avril pour postuler. La première étape consiste à soumettre un formulaire de candidature succinct, téléchargeable sur le site bpf.lu. À l’issue de la présélection, les entreprises retenues seront invitées à remettre des propositions détaillées et à pitcher leur projet.  

Toutes les informations sur www.bpf.lu 

À propos de la BPF 

La BPF est initiée et financée par la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur et mise en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, en partenariat avec la Chambre de Commerce, Luxinnovation et le ministère de l’Économie.